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FONTAINE D’OUCHE | Éco-réhabilitation de 251 logements

ÉCO-REHABILITATION DES 251 LOGEMENTS DE L’ILOT GASCOGNE A FONTAINE D’OUCHE, DIJON

 

MAÎTRISE D’OUVRAGE : GRAND DIJON HABITAT

MAÎTRISE D’ŒUVRE : LEON GROSSE, STUDIO MUSTARD, ATELIER LJN, SYNAPSE, ICAR

SITE : Quartier de la Fontaine d’Ouche à Dijon (21)

TYPE DE MISSION : Conception-réalisation – Mission de base

SURFACE : 19 680 m²

MONTANT : 8 727 000 € HT

PHASE : Concours 2021

 

Le projet prend place à l’entrée du quartier de la Fontaine d’Ouche (à Dijon) et propose la réhabilitation de l’îlot Gascogne composé de trois barres et d’une tour d’habitation conçus dans les années 60. Ceux-ci ont déjà fait l’objet d’une rénovation dans les années 90 qui est vite devenue obsolète aussi bien d’un point de vue environnemental que social. Dès lors, il nous fallait concevoir une réhabilitation intégrant plus de durabilité sociale. Notre volonté est de remettre les habitants au cœur du sujet des réhabilitations thermiques, étant convaincus que le polystyrène ne fait pas tout !

 

Les cheminements PMR existants, longeant actuellement les façades sur rue sont supprimés et remplacés par les espaces extérieurs attribués à tous les logements en RDC. Le cœur d’îlot est clôturé, les allées et parkings aériens sont sécurisés par des barrières automatiques. La domanialité est marquée par la végétation.

 

Le budget conséquent nécessaire à la modification des accès demandée au programme est ici mis à profit pour valoriser ce jardin, proposer des usages communs, des lieux de convivialité, des promenades ainsi que des espaces extérieurs privatifs en extension des logements. Le cœur d’îlot est clôturé, sécurisé et qualifié. Le cœur d’îlot ainsi remanié et végétalisé, fait écho au paysage environnant des combes et agit comme une continuité écologique.

Plan RDC

Les cheminements PMR se font depuis le cœur d’îlot et deviennent des promenades. Le cœur d’îlot est réactivé. Les circulations longeant les bâtiments sur rue sont supprimées, les logements en RDC retrouvent leur intimité.

 

En réponse au programme, le projet propose une intervention visant à réhabiliter l’existant certes, d’un point de vue thermique, mais surtout dans les usages qu’il peut offrir et le mode d’habiter qu’il permet d’inventer. En menant une réflexion aussi bien à l’échelle de l’îlot et de ses abords qu’à l’échelle des seuils des logements, le projet propose de repenser intégralement le système d’accès aux bâtiments, pour intimiser les logements en RDC et activer le cœur d’îlot qui n’était que très peu pratiqué par les habitants. Je jardin commun sera investi et proposera des espaces collectifs capables de suggérer des usages et stimuler des rapprochements. Les escaliers d’accès sur rue sont conservés, mais les cheminements PMR se feront depuis le cœur d’îlot, tous les halls d’entrée étant rendus traversants.  Ainsi, la circulation PMR qui passait devant les logements en RDC est supprimée et remplacée par des terrasses privatives accordées à tous les logements en RDC.

Coupe Sud-Ouest. Tous les halls d’accès aux logements sont rendus traversants.

 

 

Focus façade CÔTÉ COEUR D’ÎLOT                                     Focus façade CÔTÉ RUE

 

Façade Nord-Ouest – Avenue du Lac

 

Façade Sud-Ouest – Allée des Pyrénées

 

Outre l’importante modification du système d’accès, le projet comprend la réhabilitation thermique des façades, la rénovation des halls et la réfection des salles de bains de tous les appartements. Les interventions sur les façades sont simples, elles garantissent une lisibilité conservée de la trame existante. Un jeu de cadres doré clair aux fenêtres viennent renforcer ce dessin. Un socle de brique blanche habille tout le rez-de-chaussée et le fait émerger du talus.

EXISTANT                                                                                                     PROJET

 

 

Perspective depuis la rue Gaston Bachelard – Les façades retrouvent leur simplicité et la beauté de la trame.

Perspective sur l’angle avenue du Lac, rue de la Combe à la Serpent – L’ancrage au sol du bâtiment est travaillé, les RDC s’approprient l’ancien cheminement par la création de terrasses privatives. Les façades sont simples et retrouvent la simplicité de leur dessin initial.

 

 

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